Il était une fois ...

« alors depuis c'est décidé, j'ai arrêté de rêver comme on arrête de fumer j'ai arrêté de rêver, prendre la vie comme elle vient pour commencer a vivre enfin »

« Tiens toi droite. La tête droite Fayline. Jambe droite, tendu. Mieux que ça. Voilà c'est beaucoup mieux. Maintenant prends ton pied dans ta main. Mieux, étires ! Mais étires. » Elle me donnait envie de gerber avec ses ordres à la con. Mes larmes voulaient sortir et pourtant elles ne sortiront pas, j'ai appris à ne jamais pleurer devant une difficulté. Par contre, j'aurais bien voulu lui foutre une bonne gifle à cette connasse. Elle me piqua la jambe avec sa pince pour que je l'a monte encore plus haut. Je lâcha mon pied et m'allongea au sol. « C'était nul, mais vraiment nul. Vous avez intérêts à vous entrainer chez vous, sinon vous pouvez dire adieu au gala. » C'est bon, elle avait fini son speech à deux balles là ? Je ne supportais pas cette madame Kingsley-Dumônt. C'est quoi ce nom de merde sérieusement ? Enfin, le cours de danse classique était enfin terminé, j'avais à peine 5 ans quand j'ai commencé à en prendre, pour le bonheur de mes parents je n'ai pas dis non, mais ce que je préférais c'était de la danse moderne ou même du hip hop, j'étais loin d'être ringarde comme mes parents, même si la danse classique n'est pas ringarde qu'on s'entende bien. C'était juste trop douloureux, j'avais fait de le gymnastique, j'étais assez souple et douée mais je n'en pouvais plus de cette danse et pire de ce prof. J'ai claqué la danse classique à l'âge de 15 ans pour faire de la danse moderne, mes parents n'avaient pas leur mot à dire, c'était moi qui dirigé ma vie, j'étais une adolescente indépendante même s'ils restaient trop sévère envers moi.

***

« Fayline ! Où comptes-tu aller ? » Je me stoppa nette, merde elle m'avait repéré. Je me retourna l'air de rien, avec un sourire innocent aux lèvres. « Je, je vais regarder un film chez une copine. » Fayline, ou la reine incontestable des excuses bidons qui ne marchaient pas toujours, ma mère étant loin d'être stupide. J'étais loin d'être comme elle le souhaitait, la petite fille parfaite et fille à papa, dès mon jeune âge j'étais déjà en mode squattage chez mes amis, moi qui a toujours été bien entourée. « Tu rentres à 22h30, pas plus. » Je soupira, j'avais 16 ans et je devais encore suivre les règles débiles de mes parents. Je détestais qu'on me dise et qu'on m’ordonne quelque chose, de toute manière je n'ai jamais été en excellent terme avec mes parents. Je fis un oui de la tête, mais le soir-même j'étais rentrée dans les environs de 4h du matin, chose que mes parents avaient pas apprécié. « C'est à cette heure-ci que tu rentres ? Tu me prends pour une idiote Fayline ?! T'es privé de sortie. » Le ton avait monté, même si mes parents ne me criaient pratiquement jamais dessus, elle était énervé, j'avais désobéis encore une fois alors ça ne passe plus, ça casse désormais. Ma mère découvrait peu à peu que sa fille n'était qu'une jeune adolescente qui sort avec des gens de la rue et non des sale Bourges du quartier, bon j'avoue que je suis une fille pourrie gâtée et que je ne me plains pas, j'ai tout ce que dont j'ai besoin, j'aime l'argent, mais mes fréquentations sont toutes autres. Que les parents de mes amis soient bourré de thunes ou pas, j'en avais rien à foutre, mais pas mes parents, ils ne voulaient pas que je tombe dans la drogues et toutes ces merdes. « Tu comptes me priver de sortie jusqu'à mes 40 ans ou quoi ? » J'étais arrogante mais pas trop. Elle ne préféra pas répondre, elle savait que je n'étais pas innocente, je ne me défendais même pas pour la peine. « Ou as-tu appris à parler à ta mère ainsi ? On va te mettre en pension si tu continues Fayline. » La pension, même pas en rêve.

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« Fayline, tu veux bien baisser un peu le volume. » Elle venait toujours me casser mon délire alors que j'étais en train d'enchainer des pas de danse. J'étais douée, je dansais devant mon grand miroir quand je vis la porte s'ouvrir doucement. La tête de ma mère dans le miroir, je leva les yeux au ciel, j'en avais totalement marre d'elle, de plus en plus, surtout depuis qu'elle m'avait punie parce que j'avais dépassé le couvre feu. Je me retourna et baissa le son. « Quoi ? » J'étais exaspérée de ses dérangements, je n'avais qu'une hâte, atteindre la majorité afin de me casser de cette baraque et de ne plus revoir mes parents. « Dis donc, c'est qui ce garçon ? » Elle s'installa sur mon lit, elle voulait quoi à la fin ? Une discussion mère fille ? Sans façon. Mon regard était sur elle, j'avais envie de l'envoyer chier, mais c'était peut-être trop violent pour elle, évitons de lui faire faire une crise cardiaque sur mon lit. « C'est mon frère. » Dis-je agacée. « A ton avis, il représente quoi le mec a qui je roule des grosses pelles ? C'est mon petit copain et maintenant tu peux sortir de ma chambre. » J'étais horrible avec elle, je ne lui parlais sans aucun respect c'était bizarre pourtant c'était ma mère, elle avait le même sang que moi, la même chair. Ma mère quand à elle me regardait avec de gros yeux. Il fallait qu'elle comprenne que je n'étais plus une petite fille, que je n'étais pas aussi sage qu'elle ne le pensait. « Ça fait longtemps que tu sors avec ce garçon ? » Ce que je n'aimais pas chez ma mère c'est qu'elle ne posait pas les questions correctement, mais moi je comprenais ce qu'elle voulait dire. Elle ne savait pas comment j'allais réagir à chaque fois, alors elle préférait y aller doucement. « Si tu veux me demander si on prend des précautions, c'est oui et oui c'est un mec qui sort de la rue,ça te vas comme réponse. » En deux secondes je lui avais annoncé que j'étais devenue une femme, que j'avais perdue ma virginité, chose qu'elle n'apprécierait surement pas mais je m'en foutais et puis je venais de confirmer ses craintes, je sors avec un mec des quartiers qui trainent avec des mauvaises fréquentations. Elle se leva agacée par mes paroles et par mon attitude, elle me tourna le dos avant de fermer la porte.

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« Allo, mademoiselle Shawn ? Lieutenant Rhodes. » « Oui, bonjour.., qu'est-ce qu'il se passe ? » « J'ai une bien triste nouvelle à vous apprendre... » Je resta figé, je ne savais pas encore ce qu'il se passait, mais l'expression me laissait les lèvres tremblantes, je ne répondis pas, attendant que la voix masculine reprenne le dessu. « ...vos parents sont décédés dans un accident de voiture. » Bizarrement, les larmes ne montèrent pas. Un petit coup au cœur mais sans plus, je n'étais pas trop triste. Je ne suis pas un monstre, mais je dois vous avouer que je n'aimais pas vraiment mes parents. Je resta quand même muette et raccrocha. Quelques jours après la nouvelle, l'enterrement, je me suis forcée à verser quelques larmes pour montrer ma pseudo-tristesse. Le lendemain, j'avais un rendez-vous avec le notaire de mes parents pour m'annoncer que j'étais la seule héritière de l'immense fortune de mes parents. Finalement je les aimais ces vieux. Il ne faut pas croire que j'ai changé quoique se soit depuis que je suis riche, je me suis installée chez mes parents mais j'ai tout redécorer à mon image : je suis une diva pas une vieille Bourges. J'ai continuer de faire la fête à m'en saouler la gueule à vrai dire, rien de mieux que de profiter de sa jeunesse.

***

La vingtaine et pourtant toujours aussi jeune dans ma tête, je suis encore fraiche et pleine de vie. Je profite encore même du haut de mes 23 ans. Je suis de plus en plus belle, comme on le dit, je vieillis bien. « Oh Fayline, regarde droit devant toi, un canon. » Intriguée, je le cherchait du regard, un canon ça ne m'échappe jamais et sur le coup, ma copine avait entièrement raison, enfin ce n'était pas un canon mais un dieu. « Bien vu ma belle. Allez ferme la bouche et regarde moi en pleine action, prends des notes, ça t'aidera à l'avenir. » Alors, de ma superbe démarche assurée, je me rendis prêt de lui mais pas trop, je n'étais pas toujours la fille qui faisait le premier pas, j'aimais bien draguer mais aussi me faire draguer et en passant devant lui, j'allais attirer son regard. Gagné. J'avais tout pour plaire et il n'a pas hésité à venir me payer un verre. Par la suite, nous avons passé la nuit ensemble, voilà comment se passait la plupart de mes soirées, mais avec le temps on a apprit à se connaitre et ça a fini par se concrétiser. Ce mec c'était un certain Liam, le magnifique Liam mais maintenant qu'il est avec l'autre je ne pense qu'à une chose, redevenir sa seule drogue ou alors à me venger, j'ai encore le temps pour réfléchir, mais maintenant que je suis à l'hôtel je peux plus me rapprocher de mon ex, il ne me laissera pas deux fois, c'est sur.

Prénom/Pseudo : Noémie Age : 17 ans Fille ou Garçon : Girls just wanna have fun Pays/Ville: France/Lyon sisi Fréquence : 5/7 Où as-tu connue le forum : Par pub Autres : Attendez vous au pire mouahahahah *sadique*