[i]« La pire drogue, c'est l'amertume, elle empoisonne la vie, mais conserve son homme. »

Je me promenais le long d'un parc, ce parc était silencieux, pas un bruit. Les feuilles étaient bien vertes qui se trouvaient sur les branches des arbres faisant de l'ombre ou se prélassait des jeunes allongés dans l'herbe. En couple à s'embrasser à se faire des câlins, pendant que d'autres dorment seul ou accompagné, d'autres lisent, d'autres fument et boivent en même temps et pas que de l'eau. Dans cette ville, nous avons différentes personnalités. Les simples, les compliqués, les rebelles, les fêtards. Enfin notre ville est juste parfaite, elle le serait encore plus si mon père ne m'ignorait pas. Je préférais vivre dehors seul dans la rue, dans un parc, dans un carton, voir dans un hôtel de toute façon j'avais l'habitude de vivre dans l'ombre de mon père, je n'existais pas pour lui. Je n'étais pas assez parfait pour lui, je n'étais peut-être pas assez classe, il voulait que des enfants parfaits et moi je ne l'étais pas assez pour lui. J'étais un jeune de mon âge, les soirées, les gueules de bois enfin vous voyez comme tous les jeunes de mon âge. Mais il fallait croire que depuis mon plus jeune âge je faisais déjà des conneries, je suçais mon pouce comme tous les enfants, à croire que je n'avais pas le droit de faire ça. Je marchais dans ce parc, regardant tout ce qu'il se passait autour de moi, je remarquais les jeunes me regardaient aussi. Chaque pas que je faisais je me rappelais à chaque fois d'une chose de ma vie. Quelques choses de positif ou de négatif, je me rappelle que mon père qui ne s'occupait pas de moi, m'oubliait parfois à l'école, j'attendais seul devant la grille fermée de l'école, les yeux qui me piquaient, car les larmes allaient arriver, mais je ne voulais pas pleurer. Donc je rentrais seul à pied sous la pluie, avec mon petit cartable sur le dos. Je marchais longtemps, je sautais par-dessus les flaques d'eau et je traversais les grandes rues, je me faisais klaxonner et beaucoup de personnes me demandaient s'ils pouvaient me ramener si je le voulais mais je répondais toujours avec un léger sourire : "Non j'habite pas très loin!" et je reprenais mon chemin... J'avais l'air d'un pauvre petit garçon qui ne savait pas où il allait pourtant je connaissais le chemin parfaitement, mais je prenais mon temps, je ne me dépêchais pas. Quand ma mère allait me voir mouillé comme cela elle allait me poser un tas de questions comme à son habitude et j'allais répondre comme souvent " Papa n'est pas venu me chercher" et j'allais partir dans ma chambre, les larmes aux yeux. Il m'aimait pas et je l'avais très bien remarqué et ça me faisait tellement mal, je voulais un père qui aimait son fils et non qui le détestait. Je voulais vivre aimer, vivre avec une famille réunit où il ne manquait pas toujours le père pourquoi? Pour une réunion... Je crois que je n'ai jamais passé une journée avec mon père, même pas une matinée, une heure suffisait, il ne parlait pas et de toute façon il partait sans rien dire et s'enfermait dans son bureau. Il ne m'aa jamais parlée comme un vrai père qui se soucis pour son fils, qui veut lui apprendre à faire du jardin, jouer au foot ou autres... Non il ne m'a jamais rien appris, il ne m'a jamais rien fait. Il m'a juste ignorer pendant tous mes ans... Je n'ai jamais eu de cadeau de sa part pour mon anniversaire d'ailleurs il a jamais été présent pour mes anniversaires, on voit le père que c'est...

Quand on ne veut pas d'enfant on n'en fait pas, un point c'est tout.. J'ai toujours voulus lui dire, mais je me suis toujours retenu de peur de recevoir une gifle dans la figure. Mon père était assez étrange, je ne l'ai jamais compris et je ne le comprendrais jamais. Je continuais de marcher dans ce grand parc, il était différent des autres, il proposait plusieurs parties. La joie, la jeunesse et bien d'autres. Je me trouvais dans la partie ou se trouvait le plus souvent les jeunes d'environ 14 ans à 27 ans. Donc dans ce coin se trafiquait des choses pas très accepté dans cette ville, mais de toute façon personne pouvait les empêcher. Je ne vous cache pas j'en ai déjà goutté plusieurs fois et cela donne l'impression de voler, de vivre une belle ville, mais quand on revient à nos esprits et bien nous sommes bien déçu. Enfin bref ce n'est pas bien de parler de drogue ici :O. Je repensais à chaque moments de ma vie, parfois trop dure, parfois si simple. Je me rappelle encore et je pense que je m'en rappellerais encore dans cinq ans, de cette formidable fête que j'ai passé avec des amis dans une grande salle que nous avons loué. On était environ 150 personnes et les âges variaient entre 15 ans et 19 ans. J'avais 17 ans j'étais dans la moitié, mais je devais être celui qui était le plus mure, mais qui buvait, qui fumait et qui se droguait, pas énormément, mais quand même. Je ne me contrôlais jamais et je m'en fichais à vrai dire, cela ne me dérangeais pas et puis j'avais tout le week-end pour reprendre mes esprits. Ma mère avait bien compris que j'avais bu et fait autres choses, mon père? Lui qu'est-ce qu'il avait fait? Rien d'autre que de m'engueuler et une belle gifle dans ma si belle figure. Depuis quelques années j'étais un dragueur et j'étais fière d'y être, enfin bref. Je me trouvais dans un lycée assez bien placé, j'avais de l'argent donc je pouvais aller où je voulais, car l'argent résous toujours les problèmes. En tout cas je continuais mes études dans la science. J'ai trouvé une fac pour après le lycée, d'ailleurs j'eus mon bac S avec mention assez bien. Après de longue et bonne vacances je partis donc pour cette fac qui se trouvait en Italie. A la place de prendre un appartement et de se trouver seul j'ai donc décidé de prendre une chambre à l'hôtel pour plusieurs années..

Prénom/Pseudo : Holnesse, Justine Age : 14 ans Fille ou Garçon : Fille (: Pays/Ville: France : Besançon Fréquence :5 /7 Où as-tu connue le forum : Pub sur Prd Autres : Vive moi *.*